Un violent orage a coûté la vie à 14 personnes, dont de jeunes réfugiés sud-soudanais, après que la foudre a frappé une église de fortune dans le camp de Palabek, en Ouganda. Cet incident rappelle la vulnérabilité des populations réfugiées face aux catastrophes naturelles dans la région.
Une Église Frappée par la Foudre au Cœur du Camp de Palabek
Dans la soirée du Samedi 02 novembre 2024, un orage violent a frappé le camp de réfugiés de Palabek, situé dans le nord de l’Ouganda, entraînant la mort tragique de 14 personnes, dont plusieurs enfants. Près de cinquante réfugiés, principalement de la communauté Nuer du Soudan du Sud, s’étaient abrités dans une église de fortune pour se protéger des intempéries. Le toit métallique de l’église a été touché par la foudre, provoquant le décès de cinq filles et neuf garçons, tous âgés de 14 à 18 ans, selon William Komech, responsable du district de Lamwo.
Le Soutien du Gouvernement et des Organisations Internationales
Hillary Onek, ministre ougandais des réfugiés et de la préparation aux catastrophes, a assuré que le gouvernement ougandais collabore avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et d’autres agences pour apporter une assistance aux survivants et aux familles des victimes. L’Ouganda, pays accueillant un grand nombre de réfugiés, doit régulièrement faire face aux défis posés par les conditions météorologiques, qui rendent les camps vulnérables.
Les Précédents d’Accidents Liés à la Foudre
Ce n’est pas la première fois que l’Ouganda fait face à des pertes humaines liées aux orages. En 2011, la foudre avait frappé une école primaire, causant la mort d’au moins 18 élèves. Le phénomène est fréquent dans cette région de l’Afrique de l’Est, où les infrastructures des camps de réfugiés et d’autres zones rurales restent peu adaptées pour protéger les populations de tels incidents.