Treize jours après les éboulements meurtriers survenus le 5 novembre 2024 à la falaise de Dschang, les autorités ont ordonné l’arrêt des recherches. Une décision qui plonge les familles des disparus dans le désarroi, alors que l’inquiétude persiste face à de nouveaux risques d’éboulement.
Un bilan tragique et des familles en quête de réponses
Le 18 novembre 2024, Awa Fonka Augustine, gouverneur de la région de l’Ouest, a annoncé la fin des fouilles sur le site des éboulements de la falaise de Dschang. Ces éboulements, survenus le 5 novembre dernier, ont causé la mort de 12 personnes, tandis qu’une dizaine reste portée disparue, enfouie sous les tonnes de terre. Malgré plusieurs jours de recherches, les opérations n’ont pas permis de retrouver tous les corps, laissant les familles dans une douleur insoutenable.
Pour ces dernières, l’espoir de retrouver les restes de leurs proches s’amenuise. L’arrêt des recherches a suscité un profond désarroi, car au-delà de la perte humaine, elles espéraient pouvoir organiser des obsèques selon les traditions. En réponse à cette situation, certaines voix proposent désormais une cérémonie collective sur le site de la falaise, en hommage aux victimes disparues.
Une situation encore préoccupante
Outre le drame humain, la falaise de Dschang reste une source d’inquiétude. Les experts signalent des signes avant-coureurs d’un nouvel éboulement. Pour éviter une nouvelle catastrophe, les autorités envisagent une solution radicale : l’explosion contrôlée de la colline. Une mesure qui, bien qu’extrême, viserait à sécuriser définitivement la zone.
Entre douleur et résilience
La catastrophe de Dschang soulève une fois de plus la question de la gestion des risques naturels dans les zones à forte vulnérabilité géologique. En attendant les décisions définitives, les familles des disparus devront trouver un moyen de faire leur deuil dans des conditions particulièrement éprouvantes.