Le Burkina Faso envisage d’exploiter ses propres ressources aurifères, affirmant qu’il possède les moyens et les compétences nécessaires, selon le président Ibrahim Traoré.
Le Burkina Faso prêt à reprendre le contrôle de ses mines d’or
Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a affirmé lors d’un échange avec ses concitoyens que le pays a les capacités pour exploiter ses propres mines d’or sans recourir à l’intervention des multinationales. Lors de cet événement, qui a eu lieu le 5 octobre 2024 à Ouagadougou, il a exprimé son incompréhension face à la situation actuelle, où des entreprises étrangères gèrent les ressources aurifères du pays.
Une volonté de souveraineté minière
“Je ne comprends pas pourquoi on sait exploiter l’or et on laisse des multinationales venir exploiter notre or. On va le faire nous-mêmes”, a déclaré le président Traoré. Il a indiqué qu’il a l’intention de retirer les permis d’exploitation de certaines multinationales, souhaitant que l’exploitation de l’or soit gérée par des acteurs nationaux.
Des initiatives déjà en cours
Le président a évoqué l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat communautaire, qui a déjà commencé l’exploitation minière dans la région du Sud-Ouest. Traoré a ajouté que cette agence pourrait obtenir d’autres permis d’exploitation si elle continue à croître. De plus, la Société de participation minière du Burkina (SOPAMIB) est déjà opérationnelle et devrait recevoir plusieurs mines à exploiter.
Un nouvel élan pour le secteur minier
Avec cette annonce, le Burkina Faso cherche à redynamiser son secteur minier en renforçant la capacité nationale à gérer ses ressources naturelles. Le gouvernement espère que cette stratégie contribuera non seulement à l’autonomie économique, mais aussi à la création d’emplois et à la valorisation des compétences locales dans l’exploitation minière.




