lundi, mars 17, 2025
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Scandale à Bangangté : controverse autour de la création d’une nouvelle chefferie à Tchoudim

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Un décret controversé crée une chefferie supérieure à Tchoudim, provoquant la colère du chef traditionnel de Bangangté et de ses notables. Des accusations d’annexion, de favoritisme et de manipulations administratives alimentent la tension.

Une chefferie contestée, une communauté divisée

Le 18 décembre 2024, une vive polémique secoue la ville de Bangangté, située dans le département du Ndé. Au cœur de la controverse : la création d’une nouvelle chefferie supérieure à Tchoudim, issue d’un décret administratif signé par le préfet du Ndé. Ce projet suscite une opposition ferme de la part du chef supérieur de Bangangté et de ses notables, qui dénoncent une tentative d’annexion de plusieurs villages au profit de cette nouvelle chefferie.

Des consultations opaques orchestrées par le sous-préfet

Mercredi 18 décembre, des consultations ont été organisées pour désigner le chef de cette chefferie nouvellement créée. Cependant, une question clé est restée sans réponse : « Quelle est l’étendue territoriale de cette nouvelle chefferie ? ».

Face aux interrogations des participants, la réponse du sous-préfet a été jugée évasive, voire méprisante :

« La poule ne parle pas des choses des dents. »

Il a ensuite renvoyé les plaignants vers le préfet du Ndé, signataire du décret controversé, tout en poursuivant les consultations.

Une sélection perçue comme biaisée

Le sous-préfet a annoncé que seuls les candidats vivant sur le territoire de la nouvelle chefferie pouvaient postuler au poste de chef de quartier. Cependant, en l’absence de clarté sur les limites territoriales, ce processus a été critiqué comme une manipulation orchestrée pour imposer Menkam Djambia, l’un des neuf notables de Bangangté, comme chef de Tchoudim.

Des tests de sélection en écriture, grammaire et orthographe auraient été mis en place pour légitimer cette désignation, mais les détracteurs dénoncent une véritable « mise en scène ».

Des accusations de corruption et de division

Le Roi Nji Monluh Seidou Pokam, chef supérieur de Bangangté, a évoqué lors d’une précédente réunion avec ses notables une possible corruption financière massive autour de cette affaire, destinée à provoquer une sécession planifiée au sein du groupement Bangangté.

Selon lui, cette stratégie viserait à affaiblir l’autorité traditionnelle de Bangangté et à fragmenter son territoire.

Un climat social sous tension

Alors que les consultations se poursuivent, la communauté de Bangangté est divisée entre colère et incompréhension. Les accusations de favoritisme, d’opacité administrative et de violation des règles traditionnelles alimentent un climat de méfiance envers l’administration locale.

Pour les notables de Bangangté, cette situation représente une atteinte grave à la cohésion sociale et à l’autorité traditionnelle de leur peuple.

SAMUEL ETO’O SAYS HE WILL NOT VIE FOR A PRESIDENTIAL POST IN 2025 ELECTION IN CAMEROON

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Samuel Eto’o will not go in for the 2025 presidential election in Cameroon. The FECAFOOT president reiterated this earlier this Friday morning answering to an interview from our colleagues at RFI.

« People attribute intentions to me everywhere I go. In Cameroon, at CAF, at FIFA and everywhere, of which I have not said anything. People want to hide behind me to realize their ambitions. I wanted to be president of FECAFOOT and I am. » These assertions are from the Cameroon Football Federation president, ace football star Samuel Eto’o, answering questions from the RFI interview this morning, when he was asked of his ambitions in the 2025 October presidential elections in Cameroon.

It is not the first time that Samuel Eto’o has been asked by the population or the media if he will vie for the presidential candidacy following the immense popularity and love that he enjoys in and out of the nation. A lot of people think that the former Pichichi will follow the footsteps of the only African Ballon d’Or, Liberian-born George Weah, but Eto’o has always disappointed them.

The former Indomitable Lions’ captain reiterated that he is supporting President Paul Biya’s candidacy and that he will not change. Though the Head of State has not yet confirmed that he will or will not stand for the upcoming presidential elections.

Nevertheless, his partisans have been seen in the recent past clamoring for his candidacy.

MINISTER PAUL ATANGA NJI WARNS CHURCHES AGAINST UNAUTHORISED OPERATIONS

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The populace in bliss to notice that the Minister of Territorial Administration had a firm reaction against illegal churches in Cameroon. The warning might bring back quietness in their immediate environment like it was before 

Minister of Territorial Administration Paul Atanga Nji has sent out a firm warning to all churches in the national territory operating without license to stop operating before it is too late.“In Cameroon, only the Head of State can authorize any church to go operational. So for those who are operating without the decree from the head of state, am advising them to close down, before I get to them. They should start closing before I get to them.” The minister said firmly. The warning asking Pentecostal churches to get on the page before the 25th of January 2025 was issued during a press conference in Yaoundé lately.

It was about time the Territorial Administration boss hits the hand on the table concerning churches that have transformed the immediate environment of Cameroonians to a living hell. Loud sounding music and noisy prayers here and there regardless of the area, the time or day. One would ask if God was deaf. The society was left helpless in the hands of charlatans who used unavow powers to make deceitful miracles that swept from their feet a whole lot of people from their traditional values. 

With countless abominable acts registered almost on daily basis in these houses of doom by those fake pastors and prophets that parade the streets, the last one being the death of a critically sick woman on oxygen assistance in a hospital ward in the BamendaRegional Hospital, whose oxygen tube was removed by a fake prophet, who barged into the ward and said his prayers weregoing to heal the patients. Instead, this critically ill woman who was oxygen assisted died from his action. As such the few right thinking fraction of the population did not stop to askthemselves when the government will finally wake up from slumber and act firmly.

Nevertheless, may this ministerial warning that has rekindle hope in the hearts of the populace not go dormant, in the case where the mushroom churches owners do not give a respectable reaction to it.    

Interdiction de TikTok : une aubaine potentielle pour Meta

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Une éventuelle interdiction de TikTok aux États-Unis pourrait transformer le paysage publicitaire numérique. Meta, avec Instagram en première ligne, se positionne pour capter une part importante du marché de TikTok, mais cette opportunité s’accompagne de défis réglementaires et concurrentiels.

Un transfert massif des revenus publicitaires attendu

Selon des analystes, une interdiction de TikTok aux États-Unis pourrait générer entre 1,94 milliard et 2,38 milliards de dollars de revenus publicitaires supplémentaires pour Meta d’ici 2025. Cette estimation représente une capture de 22,5 % à 27,5 % des revenus publicitaires américains de TikTok.

La force de frappe publicitaire de Meta, portée par des plateformes comme Instagram, pourrait maximiser les gains grâce à une capacité de monétisation bien supérieure à celle de TikTok. Les revenus publicitaires de Meta par minute de temps passé par utilisateur sont nettement plus élevés, ce qui offre un potentiel de rentabilité accru.

Impact pour Instagram : le principal moteur de croissance
• Instagram, qui génère plus de 50 % des revenus publicitaires de Meta aux États-Unis, est bien placé pour absorber une part importante du trafic utilisateur dévié de TikTok.
• Les marges bénéficiaires et les bénéfices par action de Meta pourraient connaître une hausse significative, à condition de monétiser efficacement ces nouveaux utilisateurs.
• Toutefois, la concurrence sera féroce, avec des plateformes comme YouTube Shorts et Snapchat Spotlight, qui chercheront également à capter les utilisateurs déplacés de TikTok.

L’avantage stratégique de Meta en matière de monétisation publicitaire

Meta bénéficie d’une base d’utilisateurs massive – environ 4 milliards à travers ses différentes applications – et de capacités avancées en ciblage publicitaire. Cette combinaison lui permet de :
• Déployer des campagnes optimisées par l’IA, notamment avec ses outils Meta Advantage+, qui améliorent les taux de clics et les conversions.
• Exploiter des modèles d’IA comme Llama pour affiner les recommandations de contenu et accroître l’engagement.
• Adapter rapidement ses fonctionnalités pour répondre aux besoins des créateurs et des annonceurs.

Les prévisions indiquent une progression des revenus de Meta, passant de 134,9 milliards de dollars en 2023 à plus de 180 milliards de dollars en 2025, grâce à cette dynamique.

Instagram Reels : une alternative solide mais imparfaite à TikTok

Lancée en 2020, la fonctionnalité Instagram Reels a enregistré une croissance significative, représentant aujourd’hui environ 50 % du temps passé sur Instagram. Les utilisateurs consacrent plus de 17,6 millions d’heures par jour à visionner des Reels, ce qui en fait une alternative sérieuse à TikTok.

Forces de Reels :
• Une intégration fluide dans l’écosystème d’Instagram, qui compte plus d’un milliard d’utilisateurs actifs.
• Une adoption croissante par les marques, avec une utilisation en hausse de 86 %.

Défis pour égaler TikTok :
• Les taux d’engagement sur Reels ont chuté de 30 % en glissement annuel au deuxième trimestre 2023.
• L’algorithme de recommandation de TikTok, réputé pour son contenu personnalisé et sa culture communautaire unique, reste difficile à reproduire.

Malgré ces limites, Reels pourrait jouer un rôle central en absorbant l’audience de TikTok si ce dernier venait à être interdit.

Une opportunité stratégique mais risquée pour Meta

Une interdiction de TikTok pourrait offrir à Meta une opportunité sans précédent pour renforcer sa position dominante sur le marché publicitaire numérique. Cependant, cette opportunité s’accompagne de défis importants, notamment :
• Une surveillance réglementaire accrue sur ses pratiques de concurrence et de collecte de données.
• Une bataille avec d’autres plateformes, comme YouTube et Snapchat, pour capter les utilisateurs de TikTok.

Avec ses outils avancés de monétisation et son vaste écosystème d’utilisateurs, Meta semble bien positionné pour tirer parti de cette situation, mais la réussite dépendra de sa capacité à relever ces défis tout en fidélisant sa base d’utilisateurs actuelle.

Développement agricole : le Mali obtient 48 millions de dollars de la BOAD pour renforcer l’irrigation

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Le gouvernement malien a signé un accord de prêt de 30 milliards de FCFA avec la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour financer la phase 2 du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué. Cette initiative vise à exploiter davantage le potentiel irrigable du pays et à booster la production agricole.

Un projet ambitieux pour l’irrigation agricole au Mali

Avec un potentiel irrigable estimé à 2,2 millions d’hectares, le Mali reste largement sous-exploité dans ce domaine. Pour changer la donne, le gouvernement mise sur des partenariats financiers solides, notamment avec la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD), qui a octroyé un prêt de 30 milliards de FCFA (47,5 millions de dollars).

Ce financement, approuvé en Conseil des ministres le 18 décembre, servira principalement à la phase 2 du Programme de Développement de l’Irrigation dans le Bassin du Bani et à Sélingué (PDI-BS).

Objectifs et impact du programme

Le PDI-BS prévoit l’aménagement de plus de 34 000 hectares de terres agricoles dans les zones de Maninkoura, du Moyen Bani et de Djenné. Ce projet vise à :
• Augmenter les surfaces cultivables grâce à des périmètres irrigués.
• Toucher directement plus de 120 000 exploitants agricoles.
• Produire annuellement 52 000 tonnes de riz paddy supplémentaires et 3 600 tonnes de légumes.

Selon le gouvernement, ce financement permettra de consolider les acquis de la première phase du programme et de stimuler le développement agricole à travers une meilleure gestion de l’eau et une intensification des cultures.

Un secteur clé pour l’économie malienne

L’agriculture joue un rôle central dans l’économie malienne :
• Elle contribue à hauteur de 35 % du PIB.
• Elle emploie environ 68 % de la population active.

Cependant, malgré ce potentiel, moins de 25 % des terres irrigables étaient exploitées jusqu’en 2016, selon la Direction Nationale de l’Hydraulique.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie globale du gouvernement malien pour moderniser le secteur agricole et renforcer la sécurité alimentaire.

Partenariats pour le développement agricole

Le soutien de la BOAD illustre l’importance des partenariats internationaux dans la transformation du secteur agricole malien. Ce prêt vient compléter les efforts déjà déployés par le gouvernement pour améliorer l’accès à l’irrigation et développer des infrastructures modernes adaptées aux besoins des agriculteurs.

Avec ce programme, le Mali espère non seulement augmenter la production agricole, mais aussi réduire la pauvreté rurale et renforcer la résilience face aux défis climatiques.

Le Tchad reçoit 11,5 millions $ de la BAD pour booster la production de riz grâce à l’irrigation

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Le Fonds africain de développement, branche du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), accorde un don de 11,53 millions de dollars pour développer l’irrigation et promouvoir les chaînes de valeur agricoles dans la province du Mayo-Kebbi Est.

Un projet ambitieux pour renforcer la sécurité alimentaire

Le 17 décembre 2024, à Abidjan, le Conseil d’administration du Fonds africain de développement a approuvé un don de 11,53 millions de dollars américains pour financer le Projet d’appui au développement des infrastructures rurales et de la promotion des chaînes de valeurs agricoles au Tchad (PADIR-CVA).

Selon Claude N’Kodia, responsable pays de la BAD au Tchad :

« Le Tchad, pays sahélien et enclavé, fait face à des défis majeurs, notamment en matière de diversification économique, de réduction de la pauvreté et de lutte contre l’insécurité alimentaire. Ce projet vise à augmenter la production du riz par l’irrigation afin de s’affranchir des aléas climatiques et de réduire l’insécurité alimentaire. »

Les infrastructures prévues dans le cadre du projet

Le PADIR-CVA ambitionne de développer des infrastructures d’irrigation modernes sur un périmètre de 240 hectares, avec une maîtrise totale de l’eau. Parmi les équipements prévus figurent :
• Une station de pompage solaire pour assurer un approvisionnement durable en eau.
• Un réseau d’acheminement en PVC sous pression et des canaux bétonnés pour la distribution d’eau.
• Des pistes agricoles le long des canaux pour faciliter l’accès des exploitants.
• Une digue de protection et des structures de drainage pour éviter les inondations.

Ces installations visent à garantir une production agricole stable, même en cas de conditions climatiques défavorables.

Formation, entrepreneuriat et chaînes de valeur au cœur du projet

En complément des infrastructures, le PADIR-CVA prévoit :
• L’organisation et la formation des producteurs agricoles, avec un accent particulier sur les jeunes et les femmes entrepreneures.
• La mise en place d’infrastructures socio-économiques pour faciliter la transformation, le stockage et la commercialisation des produits agricoles.
• La promotion de chaînes de valeur agricoles, afin de maximiser les revenus locaux et d’encourager l’essor de l’économie rurale.

Une initiative au bénéfice de la province du Mayo-Kebbi Est

Le projet cible principalement la population de la province du Mayo-Kebbi Est, une région confrontée à une insécurité alimentaire persistante. Grâce à ce don, les agriculteurs locaux bénéficieront d’une amélioration de leurs conditions de travail, d’une augmentation des rendements et de nouvelles opportunités économiques.

Une étape clé pour le développement durable au Tchad

Ce projet s’inscrit dans les efforts de la BAD pour :
• Renforcer la sécurité alimentaire dans les zones vulnérables.
• Stimuler l’entrepreneuriat rural et l’autonomisation des groupes marginalisés, notamment les femmes.
• Promouvoir une agriculture résiliente grâce à des technologies modernes et des énergies renouvelables.

À terme, cette initiative contribuera à la réduction de la pauvreté et au développement socio-économique durable du Tchad.

Face à la crise énergétique, le Nigeria parie sur le solaire

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La flambée des prix du carburant et les insuffisances du réseau électrique poussent les Nigérians à adopter des solutions solaires pour leurs foyers. Une transition qui s’accompagne de défis, mais également d’opportunités économiques et écologiques.

Le solaire : une alternative au coût élevé des générateurs

Depuis des décennies, les générateurs diesel ont été la solution par défaut pour pallier les défaillances chroniques du réseau électrique nigérian. Avec seulement 52 % de la population connectée à une électricité stable, les entreprises et les ménages dépendent de ces générateurs, malgré leurs coûts élevés et leur impact environnemental négatif.

Cependant, le retrait des subventions sur le carburant en 2023 a entraîné une hausse vertigineuse des prix à la pompe, rendant les générateurs presque inaccessibles pour de nombreux foyers. Cette situation a incité les Nigérians à se tourner massivement vers le solaire comme alternative viable.

« Maintenant que le carburant est si cher, nous cherchons des alternatives plus abordables », explique Akin Olukiran, directeur général d’ABG-CAPS Clean Energy Generation, une entreprise spécialisée dans les installations solaires.

Un marché en pleine expansion

Le marché des micro-systèmes solaires connaît une croissance rapide au Nigeria. Selon la Global Off-Grid Lighting Association (GOGLA), les ventes de systèmes solaires domestiques ont augmenté de 46 % entre juillet et décembre 2022, atteignant 928 000 unités. Ces systèmes, destinés à l’éclairage et à la recharge de téléphones, remplacent progressivement les lampes à kérosène et les petits générateurs.

Par ailleurs, la production locale des panneaux solaires contribue à rendre ces technologies plus accessibles. D’après un rapport de la Banque Africaine de Développement (BAD), les panneaux fabriqués au Nigeria coûtent environ 4 % de moins que ceux importés de Chine, ce qui favorise leur adoption par un plus grand nombre de ménages.

Des opportunités économiques dans le secteur solaire

Au-delà de répondre à une urgence énergétique, le solaire crée également des opportunités d’emploi. De nombreux Nigérians trouvent du travail dans les domaines de la vente, de l’installation et de la maintenance des systèmes solaires.

Toutefois, ces emplois sont souvent marqués par un manque de formation professionnelle formelle, ce qui engendre des problèmes fréquents d’installations inadéquates et des plaintes de la part des utilisateurs.

« L’Afrique manque cruellement de professionnels qualifiés dans les énergies renouvelables », souligne Siré Diallo, expert en finance climatique au Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).

Selon un rapport conjoint de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) et de l’Organisation internationale du travail (OIT), l’Afrique comptait seulement 320 000 emplois dans le secteur des énergies renouvelables en 2023, soit 2,34 % des emplois mondiaux dans ce domaine.

Un potentiel solaire immense, mais des défis persistants

Le Nigeria possède un potentiel solaire considérable, mais la transition reste lente en raison de défis tels que le financement des grands projets solaires et l’insuffisance des infrastructures.

Pour accélérer cette transition, la Banque mondiale a approuvé un programme de 750 millions de dollars, visant à améliorer l’accès à l’électricité pour 17,5 millions de Nigérians. Ce programme met l’accent sur le développement des micro-réseaux et des systèmes solaires domestiques.

Un avenir prometteur pour l’énergie solaire au Nigeria

Face à la crise énergétique actuelle, le solaire représente non seulement une alternative écologique et économique, mais également un levier de développement pour le Nigeria. Avec des initiatives telles que la production locale de panneaux solaires et les financements internationaux, le pays pourrait devenir un modèle de transition énergétique en Afrique.

Cependant, pour exploiter pleinement ce potentiel, des efforts supplémentaires doivent être consentis dans la formation des professionnels, le renforcement des infrastructures et la sensibilisation des populations à cette énergie durable.

Douala : 135 corps abandonnés à l’hôpital Laquintinie en un an, des inhumations prévues

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Le directeur par intérim de l’hôpital Laquintinie de Douala lance un appel urgent pour identifier 135 corps abandonnés entre juillet 2023 et juin 2024. Si aucune démarche n’est effectuée avant le 20 décembre, ces dépouilles seront inhumées dans une fosse commune.

Un phénomène récurrent à l’hôpital Laquintinie

Dans un communiqué daté du 17 décembre 2024, le professeur Guy Pascal Ngaba, directeur par intérim de l’hôpital Laquintinie de Douala, a révélé qu’un total de 135 corps avaient été abandonnés au service de thanatopraxie entre juillet 2023 et juin 2024. Ces corps proviennent de diverses sources et restent sans réclamation de proches ou d’amis.

L’abandon de dépouilles n’est pas un phénomène nouveau pour cet hôpital de référence. Déjà en juillet 2023, l’ancien directeur avait signalé une situation similaire. Chaque année, l’établissement recense en moyenne une centaine de corps abandonnés, une situation qui pèse lourdement sur les infrastructures hospitalières, notamment la morgue.

Un appel à la population

Face à cette situation, le directeur par intérim invite toutes les personnes à la recherche d’un proche disparu à se rapprocher du service de thanatopraxie pour effectuer les formalités nécessaires. Ces démarches doivent impérativement être accomplies avant le 20 décembre 2024.

Passée cette date, l’hôpital prendra des mesures conformes à la réglementation en vigueur : les corps non réclamés seront remis à la mairie de Douala pour une inhumation collective dans une fosse commune.

Des causes multiples

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène d’abandon des corps à l’hôpital Laquintinie :
• Précarité économique : certains proches n’ont pas les moyens financiers pour récupérer et inhumer leurs défunts.
• Isolement social : des personnes décédées sans proches identifiables ou ayant perdu tout contact avec leur famille.
• Manque de suivi administratif : des patients décédés anonymement, sans identification préalable.

Ces situations soulignent les défis sociétaux et économiques auxquels font face de nombreuses familles au Cameroun.

Conséquences pour l’hôpital et la mairie

L’accumulation des corps abandonnés engendre des conséquences notables :
• Saturation des infrastructures : la morgue de Laquintinie est régulièrement confrontée à un manque d’espace.
• Coûts supplémentaires : les frais liés à la conservation des corps et à leur inhumation représentent une charge financière importante pour l’hôpital et la mairie.

Malgré les rappels réguliers des autorités sanitaires, le problème persiste, nécessitant des solutions durables, comme la sensibilisation ou la création d’un fonds public pour soutenir les familles dans le rapatriement des corps.

Prochaines étapes

Pour les habitants de Douala, ce communiqué représente un dernier appel à l’action avant que les corps abandonnés soient inhumés dans une fosse commune, une procédure souvent considérée comme un ultime recours.

Date limite : 20 décembre 2024
• Contact : Service de thanatopraxie, hôpital Laquintinie.

Oscars 2025 : L’Afrique encore en course avec deux films présélectionnés

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L’Académie des arts et des sciences du cinéma a révélé les présélections pour la 97e cérémonie des Oscars. Parmi les productions africaines initialement en compétition, seuls “The Last Ranger” (Afrique du Sud) et “Dahomey” (Sénégal) poursuivent leur chemin.

Deux films africains encore en lice

L’Académie des Oscars a dévoilé la liste des films retenus pour le prochain tour de présélections, et seuls deux films africains continuent la course pour une récompense à la prestigieuse cérémonie prévue le 2 mars 2025 :
• “The Last Ranger”, un court-métrage sud-africain réalisé par Cindy Leee, qui reste en lice dans la catégorie Meilleur court-métrage.
• “Dahomey”, une production sénégalaise réalisée par Mati Diop, qui concourt dans deux catégories majeures : Meilleur film international et Meilleur documentaire.

Un espoir africain après une présélection exigeante

Initialement, 9 films africains figuraient parmi les œuvres présélectionnées, mais seuls deux ont franchi cette étape. Ces productions sont désormais en compétition avec 15 autres films dans leurs catégories respectives. Lors de la dernière sélection prévue le 17 janvier 2025, seuls 5 films par catégorie seront retenus pour figurer parmi les nominés officiels.

Pour rappel, “Dahomey” a déjà marqué l’histoire en remportant l’Ours d’or à la Berlinale 2024, renforçant les attentes autour de cette œuvre portée par la franco-sénégalaise Mati Diop.

Un défi pour le cinéma africain

La présence de “The Last Ranger” et “Dahomey” dans la course aux Oscars 2025 témoigne de la progression du cinéma africain sur la scène internationale. Toutefois, les défis restent nombreux, notamment face à la domination des industries cinématographiques d’Europe, d’Amérique et d’Asie.

Si l’un de ces films parvient à décrocher une nomination, cela renforcerait la visibilité du continent dans un événement où les distinctions africaines demeurent rares.

Une cérémonie très attendue

La 97e cérémonie des Oscars, qui se tiendra à Los Angeles le dimanche 2 mars 2025, célébrera l’excellence cinématographique mondiale. Les prochaines semaines seront décisives pour savoir si “The Last Ranger” et “Dahomey” réussiront à se hisser parmi les nominés officiels.

L’Afrique pourrait ainsi espérer une nouvelle distinction après des années de reconnaissance sporadique, notamment dans les catégories internationales.

Budget 2025 : 154,2 milliards de FCFA attendus au Cameroun au titre de l’impôt sur les sociétés pétrolières

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Le Cameroun projette de collecter 154,2 milliards de FCFA en 2025 grâce à l’impôt sur les sociétés pétrolières. Ces recettes, bien que substantielles, s’inscrivent dans un contexte de baisse globale des revenus pétroliers en raison de la conjoncture internationale.

Des recettes fiscales clés pour l’économie nationale

Selon le rapport de la commission des Finances de l’Assemblée nationale, l’impôt sur les sociétés pétrolières devrait générer 154,2 milliards de FCFA pour l’État camerounais en 2025. Ce montant représente une contribution majeure au budget national et s’ajoute aux recettes pétrolières globales, qui incluent les revenus de la vente de pétrole brut et de gaz naturel.

Les recettes pétrolières totales sont estimées à 734,8 milliards de FCFA pour 2025, selon les prévisions du gouvernement.

Une baisse notable par rapport à 2024

Malgré ces projections, les recettes pétrolières prévues pour 2025 enregistrent une diminution de 66,8 milliards de FCFA par rapport à l’année précédente, soit une baisse de 8,3 % en valeur relative.

Le gouvernement attribue cette diminution à deux facteurs principaux :
• La baisse des prix mondiaux du pétrole : Le recul des cours du baril impacte directement les revenus tirés des exportations.
• La dépréciation du dollar face au franc CFA : Cette situation affecte négativement les transactions libellées en devises étrangères, réduisant les marges bénéficiaires.

Un secteur stratégique sous pression

Malgré ces défis, le secteur pétrolier reste un pilier économique crucial pour le Cameroun. Les recettes issues de l’exploitation pétrolière et gazière continuent de financer une part importante des dépenses publiques, tout en soutenant des investissements stratégiques.

Toutefois, la baisse des revenus pétroliers met en lumière la nécessité pour le pays de diversifier ses sources de financement et d’accélérer la transition vers d’autres secteurs porteurs de croissance.

Enjeux pour l’année 2025

L’État camerounais devra naviguer dans un contexte économique marqué par :
• Une volatilité des prix du pétrole sur les marchés internationaux.
• La nécessité de maintenir un niveau d’imposition compétitif pour attirer les investissements dans le secteur pétrolier.
• Une optimisation des dépenses publiques pour compenser la baisse des recettes attendues.

Ces contraintes renforcent l’urgence de politiques économiques adaptées pour limiter les impacts de la conjoncture internationale sur les finances publiques.

Un signal d’alerte pour l’économie camerounaise

La diminution des recettes pétrolières attendues en 2025, bien qu’en partie conjoncturelle, rappelle la vulnérabilité du Cameroun face aux fluctuations des marchés énergétiques. Si l’impôt sur les sociétés pétrolières reste un levier essentiel pour les finances publiques, la diversification économique demeure un impératif stratégique pour assurer une résilience durable.

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