La compagnie australienne Lotus Resources prépare le développement de son projet d’uranium Letlhakane au Botswana, sa deuxième mine en Afrique après Kayelekera au Malawi. L’objectif est de renforcer sa position sur le marché mondial de l’uranium, avec une mise à jour des ressources minérales prévue d’ici fin novembre 2024.
Vers une diversification stratégique en Afrique
Lotus Resources, déjà propriétaire du projet d’uranium Kayelekera au Malawi, s’apprête à franchir une nouvelle étape en Afrique avec le développement de Letlhakane au Botswana. Alors que la réouverture de Kayelekera est prévue pour 2025, ce qui en ferait la première mine africaine d’uranium de Lotus, la société australienne travaille activement sur Letlhakane, un projet encore à un stade préliminaire. L’ambition de Lotus est de devenir un acteur majeur du marché mondial de l’uranium, en s’appuyant sur ses deux mines africaines.
Une mise à jour stratégique des ressources
D’ici fin novembre 2024, Lotus prévoit d’actualiser l’estimation des ressources minérales de Letlhakane. Cette mise à jour vise à convertir une partie des ressources inférées en ressources indiquées et mesurées, ce qui renforcerait la fiabilité des estimations actuelles. Actuellement, 29 % des 118,2 millions de livres d’uranium estimées pour Letlhakane sont classées dans la catégorie des ressources indiquées, tandis que 71 % demeurent dans la catégorie inférée. Cette conversion est cruciale, car elle confère aux études économiques une plus grande précision, en augmentant la confiance quant à la présence des ressources.
Perspectives de production et études futures
En septembre 2024, Lotus a publié une étude exploratoire suggérant un scénario de production annuelle de 3 millions de livres d’uranium sur 15 ans pour Letlhakane. Si la mise à jour des ressources minérales est concluante, elle pourrait permettre des prévisions de production encore plus élevées, avec des perspectives de rentabilité renforcées. Dans ce cadre, Lotus compte entamer des études économiques avancées, dont une étude de faisabilité, afin d’évaluer le potentiel de ce projet stratégique pour la compagnie et pour le secteur de l’uranium en Afrique.