Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, baptisé « Gazoduc Afrique Atlantique », fait des progrès notables en vue de la décision finale d’investissement, prévue pour décembre. Les parties prenantes travaillent activement sur les aspects techniques et environnementaux du projet, promettant une intégration économique accrue pour les pays de la CEDEAO.
Une étape cruciale pour le projet de gazoduc
Le projet de gazoduc Nigeria-Maroc, évalué à 25 milliards de dollars, prend forme avec l’annonce d’une décision finale d’investissement prévue pour décembre. Mele Kyari, directeur de la société publique du pétrole du Nigeria (NNPC Ltd), a exprimé sa confiance lors d’une récente réunion des ministres de la CEDEAO.
Progrès techniques et environnementaux
Le 2 novembre, des avancées significatives ont été communiquées concernant la finalisation de la phase 2 des activités détaillées (FEED), qui définissent les aspects techniques, économiques et opérationnels du projet. Ces travaux sont essentiels pour passer à la phase de conception détaillée et à la construction de l’infrastructure.
Parallèlement, des évaluations de l’impact environnemental et social sont en cours, ainsi que des démarches pour l’acquisition des terres nécessaires à la mise en place de ce projet d’envergure. Ces efforts témoignent de la détermination des parties prenantes à garantir une exécution efficace et durable.
Collaboration régionale renforcée
Lors de la réunion, Leila Benali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du Développement durable, a souligné l’importance de la collaboration régionale pour la réussite du projet. Sédiko Douka, commissaire de la CEDEAO pour l’infrastructure, l’énergie et le numérique, a rappelé le caractère stratégique de ce gazoduc, qui reliera le Nigeria au Maroc sur au moins 6 500 km.
Vers une intégration économique accrue
Ce projet, désormais surnommé « Gazoduc Afrique Atlantique », vise à approvisionner le marché européen en gaz tout en renforçant l’intégration économique entre les États membres de la CEDEAO. La décision finale d’investissement, attendue le mois prochain, représente un tournant majeur pour le développement énergétique de la région.