Le 21 août, la Russie a lancé une expédition scientifique ambitieuse le long des côtes africaines pour évaluer l’état des ressources biologiques aquatiques dans les zones économiques exclusives (ZEE) de 18 pays bordés par les océans Atlantique et Indien. Cette mission, organisée par l’Agence russe des pêches, vise à fournir une analyse complète de la biodiversité marine, des stocks de poissons, et des écosystèmes marins.
Détails de l’Expédition
L’expédition, la plus grande jamais menée par la Russie au large des côtes africaines, a débuté à Kaliningrad et se poursuivra jusqu’au début de l’année 2026. Elle implique deux navires de recherche, chacun équipé de 12 scientifiques russes et de spécialistes africains. Ce projet fédéral bénéficie du soutien des dirigeants russes et marque un nouvel élan dans les relations entre la Russie et l’Afrique, notamment dans le secteur de la pêche.
Objectifs et Enjeux
L’expédition vise à étudier les stocks de poissons et la biodiversité marine afin de promouvoir une gestion plus rationnelle des ressources halieutiques. Selon le directeur de l’Institut russe des pêches et de l’océanographie (VNIRO), il s’agit d’une mission sans précédent qui n’a pas d’équivalent mondial.
Le président Vladimir Poutine a souligné l’importance croissante du continent africain, notant que son rôle politique et économique ne cesse de croître. Il avait précédemment rencontré le chef de l’Agence fédérale des pêches, Ilia Chestakov, pour discuter de cette mission. La Russie voit cette expédition comme une opportunité pour augmenter les exportations de produits de la pêche et renforcer sa position géopolitique en Afrique.
Zone de Recherche
- Navire Atlantniro: Recherche dans les zones maritimes du Maroc, Mauritanie, Nigeria, Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, Gabon, Guinée équatoriale, République du Congo, et Angola.
- Navire Atlantide: Recherche dans les eaux de la Mauritanie, Sénégal, Guinée-Bissau, République de Guinée, Sierra Leone, Mozambique, Madagascar, île Maurice, Érythrée, ainsi qu’Oman.
Cette mission pourrait marquer un tournant dans la coopération scientifique et économique entre la Russie et l’Afrique.