Le 8 avril 2025, une opération de destruction de drogues et de faux médicaments d’une valeur totale de 860 millions FCFA a été orchestrée à Bafoussam, sous la supervision du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Cette initiative s’inscrit dans la lutte continue contre le trafic de stupéfiants au Cameroun.
Le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, a dirigé une importante séance de destruction le 8 avril 2025, à Bafoussam, dans la région de l’Ouest. Lors de cette opération, 30 tonnes de chanvre indien, évaluées à 500 millions de FCFA, ainsi que plusieurs tonnes de faux médicaments d’une valeur de 360 millions de FCFA ont été publiquement incinérées sur un site de décharge Hysacam à Bafoussam II.
Paul Atanga Nji a salué les efforts des autorités locales, des responsables de la santé et des forces de sécurité dans cette lutte contre le trafic de stupéfiants. Il a mis en avant l’importance de cette destruction, non seulement pour neutraliser les produits nocifs, mais aussi pour dissuader les activités criminelles associées. Le ministre a souligné que chaque produit illégal doit être éliminé, en rappelant le lien inquiétant entre la consommation de drogues et l’augmentation de la criminalité.
Cette opération de Bafoussam n’est pas un cas isolé. En effet, la dernière destruction de drogues a eu lieu à Nsam, un quartier de Yaoundé, en juillet 2024, où 62 sacs de cannabis, pesant un total de 1614,8 kg et évalués à près de 400 millions de FCFA, avaient été brûlés.
Malheureusement, la consommation de drogues continue de croître au Cameroun, en particulier chez les jeunes. Selon les dernières statistiques du Comité national de lutte contre la drogue, 15 % des jeunes Camerounais sont consommateurs de drogues. De plus, la Commission camerounaise des droits de l’homme a rapporté qu’en 2022, 21 % de la population scolaire a déjà expérimenté des drogues, avec une prévalence particulièrement élevée chez les jeunes adultes âgés de 20 à 25 ans.
La lutte contre le trafic de drogues reste ainsi une priorité pour le gouvernement camerounais, qui s’engage à mener des actions fermes pour protéger la jeunesse et la société dans son ensemble.




