Après huit semaines de violences, Israël et le Liban ont accepté un cessez-le-feu sous l’égide des États-Unis. Cette trêve, annoncée par Joe Biden, vise à instaurer une cessation durable des hostilités.
Le président américain, Joe Biden, a annoncé mardi un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Liban, mettant fin à huit semaines d’affrontements intenses. Prévue pour entrer en vigueur mercredi à 04h00 (heure libanaise), cette trêve est conçue pour devenir une cessation permanente des hostilités.
Depuis la Maison Blanche, le président Biden a salué l’engagement des deux parties et exprimé sa détermination à garantir l’application de cet accord : « Nous, aux côtés de la France et d’autres alliés, apporterons l’assistance nécessaire pour assurer que cet accord sera pleinement et efficacement mis en œuvre. »
Un retrait progressif d’Israël et un déploiement libanais
Selon les termes de l’accord, l’armée et les forces de sécurité libanaises prendront le contrôle du sud du Liban au cours des 60 prochains jours, tandis qu’Israël entamera un retrait progressif de ses troupes stationnées dans cette région.
Ce déploiement vise à stabiliser la situation dans cette zone frontalière souvent marquée par des tensions récurrentes. Les États-Unis, avec le soutien de la France et de leurs alliés, se sont engagés à travailler étroitement avec les gouvernements concernés pour garantir le succès de cette transition.
Une médiation internationale cruciale
Cette trêve marque un tournant après plusieurs semaines d’escalade militaire. Elle témoigne des efforts diplomatiques déployés par les États-Unis, qui ont mobilisé leurs partenaires, notamment la France, pour faciliter les négociations.
La cessation des hostilités est également perçue comme une opportunité pour renforcer les institutions libanaises et éviter une reprise des violences dans un contexte déjà fragile pour le Liban.