Dans une lettre adressée aux Aéroports du Cameroun (Adc), le président du Gicam, Célestin Tawamba, dénonce la vétusté des infrastructures, les lacunes en sécurité et en entretien, ainsi que les impacts économiques négatifs liés à la dégradation des services aéroportuaires du pays.
Le 12 novembre 2024, Célestin Tawamba, président du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam), a adressé une correspondance au directeur général des Aéroports du Cameroun (Adc) pour dénoncer l’état alarmant des infrastructures aéroportuaires et des services qui y sont offerts.
Selon Tawamba, les aéroports du Cameroun souffrent depuis des années d’un manque flagrant d’entretien. Les terminaux et équipements destinés aux passagers sont vétustes, tandis que les services d’accueil, d’orientation et de sécurité restent largement en deçà des normes internationales.
Dans cette lettre, le président du Gicam s’indigne face à la détérioration continue des infrastructures, qui donne une image peu reluisante du pays. Il évoque, entre autres, des systèmes de gestion des bagages inefficaces, des délais d’attente interminables, et l’absence d’installations modernes et adaptées. Ces lacunes compromettent la compétitivité économique du Cameroun et découragent les compagnies aériennes internationales de desservir le pays.
Des enjeux économiques majeurs
Pour Célestin Tawamba, la situation dépasse les simples questions de confort des passagers. Il alerte sur les conséquences économiques dramatiques de cette dégradation continue, notamment sur :
• Le commerce international ;
• L’attraction des investissements étrangers ;
• Le développement du secteur touristique.
Le président du Gicam appelle à une modernisation urgente des infrastructures et à une réforme structurelle pour rendre les aéroports camerounais plus accueillants et compétitifs.
Une mobilisation nécessaire
Pour résoudre ces problèmes, Tawamba invite le directeur général des Adc à agir rapidement et à mettre en œuvre des mesures concrètes, incluant :
• L’entretien et la rénovation des équipements ;
• La modernisation des installations ;
• La mise en place de services plus sûrs et plus adaptés aux standards internationaux.
Il se dit également prêt à mobiliser la communauté des affaires pour soutenir toute initiative visant à améliorer l’état des aéroports et renforcer l’attractivité du Cameroun.
Une sonnette d’alarme
Cette correspondance illustre une préoccupation croissante quant à la compétitivité du transport aérien au Cameroun. Dans un monde globalisé où le secteur aérien est essentiel pour les échanges commerciaux et le tourisme, l’état des infrastructures aéroportuaires représente un défi majeur que le Cameroun ne peut plus ignorer.